La RSE… mais c’est quoi ? On vous explique tout
? Saviez-vous que les embouteillages à l’entrée des grandes villes augmentaient le PIB d’un pays ? ? !?
…et oui, le PIB est une dimension économique uniquement, donc plus de carburant acheté = hausse des revenus …
Ni la santé, ni l’environnement ou le bien être ne sont pris en compte pour définir la performance d’un pays… puis on s’est aperçu que traiter la pollution dû à ces embouteillages coûtaient très cher à la société…
? La RSE – Responsabilité Sociétale des Entreprises – est le pendant du développement durable au sein des organisations.
On le dit souvent, il y a au moins 2 échelles : les pays et les organisations (par exemple : la neutralité carbone n’est envisageable qu’à l’échelle d’un pays et ne veut rien dire pour une organisation).
L’équilibre des performances économique, sociétal et environnemental sont au cœur du modèle – et elles s’influencent les unes les autres.
? pourtant la RSE est victime d’une mauvaise perception « La RSE ? c’est quoi ? Encore une contrainte ?! ? ? ! »… elle est pourtant souvent utilisée sans le savoir…
Passionnée par ce sujet, autant que celui de la mode, je vais essayer de le rendre « accueillant » ♻️
Les embouteillages augmentent le PIB !?! ?
Comprendre les grandes lignes de la RSE
? La 1ère idée à supprimer des esprits, est la légende selon laquelle l’aspect économique n’est plus un objectif… (que j’ai souvent entendu) ? L’entreprise se DOIT d’être rentable… on va juste lui ajouter d’autres objectifs, histoire d’équilibrer et favoriser cette performance économique indispensable.
? La RSE est une boite à outils à disposition des entreprises pour équilibrer ses forces économiques, environnementales et sociales.
Elle repose sur les éléments suivants :
- l’acceptabilité de la société des activités d’une organisation
- la considération des parties prenantes et les impacts de l’activité sur elles,
- la contribution de l’activité à l’intérêt général (ces impacts)
- la place des dimensions économique, environnementale et sociale dans l’organisation et leurs performances.
? La question de la gouvernance est au cœur de cette démarche, au travers notamment mais pas seulement, d’un comité RSE.
Le projet doit être conçu de manière transversale dans l’entreprise : oui, TOUTE l’entreprise a un rôle à jouer, et pas seulement les équipes produit et Rh.
Pourquoi ?
Parce-que comme le développement durable, la RSE est une vision systémique, où l’ensemble s’influence.
Dans le système « entreprise », une décision a une influence sur chaque domaine de l’entreprise.
On passe à l’action ?
Alors une fois que l’on a dit tout ça, comment ça se met en place dans la vraie vie ?
? Pour construire une RSE singulière et efficiente, il va falloir se comprendre soi-même… je m’explique :
Les changements de paradigme que nous vivons actuellement intègrent, entre autres, l’idée de contribution et d’intérêt général – c’est dans ce cadre que commence une démarche RSE :
- Pourquoi l’entreprise existe ?
- À quel enjeu elle contribue ?
- Quels sont les impacts environnementaux et sociétaux de son activité ?
En résumer, définir son socle et le formaliser : sa culture de marque, d’entreprise (ou ADN), sa raison d’être.
? Le dirigeant fixe un cap à différentes échelles de temps : la vision.
? En parallèle, on fait un état des lieux de l’entreprise :
- Où en est-on ?
- Qu’avons-nous construit ?
- Quels sont nos risques, leur niveau ?
L’idée est d’avoir un diagnostic qui aidera à la prise de décision sur les axes de travail à privilégier.
Les parties prenantes interviennent afin de donner une vision réaliste pour définir les priorités.
On ne peut pas agir sur tout en même temps. L’intérêt de cette méthode est d’éviter les effets rebonds :
Exemple : je supprime les packaging à usage unique mais le nouveau procédé sélectionné fait 4 fois le tour du monde ?…un peu caricatural mais ça existe.
Nous avons également besoin de connaître l’existant afin de bâtir une stratégie cohérente et donc efficace.
Par exemple, on ne va pas recréer des indicateurs alors que d’autres sont déjà utilisés par les équipes… D’où l’importance de la participation active de celles-ci, elle connaissent parfaitement leur terrain, elles sauront juger de la viabilité d’une stratégie et proposer des alternatives pour l’améliorer.
Le business model en question ?
? Les notions d’éco-conception, de durabilité, de réparabilité, d’économie circulaire, de l’usage… sont une partie de la solution.
Remettre en question son business model fait partie de l’introspection pour identifier les nouvelles opportunités, créer sa propre solution pour rester compétitif.
Après le diagnostic, le dirigeant aura un défi à relever. Il constatera lui-même que pour minimiser ses risques il ne suffira pas d’agir sur sa politique d’achat… mais de faire pivoter son business model… Pourquoi ?
Parce-que celui-ci ne prend généralement en compte qu’un seul domaine : l’économie et ne permet donc pas d’intégrer les dimensions sociétal et environnemental, indispensable.
Et là, il s’agira d’identifier les opportunités au travers de sa chaîne de valeur.
N’est-ce pas fou d’imaginer continuer sa croissance tout en détruisant les ressources qui créent cette croissance… ?
Et si on allait encore un peu plus loin ?
? La RSE est une démarche de progrès : on s’adapte, on ajuste, on se trompe, on test…mais surtout on est cohérent – on investit dans ce qui sert la démarche et rapproche de la vision – on ne disperse pas dans des actions tout azimut, souvent vaines qui n’ont de sens que pour certaines structures et qui peuvent desservir l’action de toute l’entreprise.
Quid des collections capsules « responsables » en coton bio non certifié alors que :
- la part du coton est généralement faible dans vos collections,
- vous n’êtes pas certifié en coton organique et donc le risque de controverse est grand
- le coton (même bio) n’a rien de responsable.
En bref, vous devez voir vos prochaines actions comme des investissements :
- une nouvelle conception du produit, de nouvelle matières…
- un nouvel usage, un service en plus…
- ….
Et toutes ces actions doivent être identifiées à votre marque, utile pour l’avenir, compris de vos équipes et de vos clients.
? Le dialogue – en internet et en externe – est indispensable pour s’assurer de la compréhension de ses actions, mais également de l’adhésion à celles-ci.
Comme dit plus haut, l’adhésion des équipes est une condition sine qua non à la réussite de la démarche.
L’équipe de communication doit créer des outils/espace de dialogue pour entretenir le lien entre le déploiement de la stratégie RSE des collaborateurs, le reste de l’entreprise et la direction.
? En plus de respecter les normes imposées, préparer/anticiper celles qui arrivent, la RSE permet à l’entreprise d’être dans la maîtrise, de comprendre son environnement et de s’adapter rapidement à celui-ci.
La RSE est un sujet vaste et complexe, l’accompagnement des entreprises au début de leur engagement leur permet de se familiariser avec les outils, partir sur des diagnostics justes et s’engager sur les bons chemins.
Pour être viable, notre modèle de société doit évoluer, la situation de ces 20 dernières années est un enchaînement de preuve : notre modèle était en panne…
Se donner toutes les chances de réussir un modèle d’entreprise vertueux est déjà le premier pas vers l’avenir, comment puis-je vous aider ?
Je vous invite à me contacter, je serai ravie d’échanger avec vous et de vous apporter une première réponse.
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